J’ai envie de vous parler de la romancière Joyce Carol Oates, âgée aujourd’hui de 82 ans. L’écrivaine est membre de Mensa (club de sourdoués) et a figuré deux fois parmi les finalistes du prix Nobel de littérature.Je suppose qu’elle devait être en effet surdouée pour pondre en 60 ans – j’ai compté – 127 œuvres, soit 2 œuvres par an, et pas de maigrichons textes à la Nothomb, plutôt du genre « pavés ». ((J’imagine qu’elle a dû être au minimum libérée des tâches quotidiennes et qu’elle n’a pas eu d’enfants à élever).J’ai donc lu coup sur coup 3 livres de cette romancière, balançant tout au long de mes lectures entre admiration et nausées et, pour finir, me demandant quel moyen j’allais choisir pour me suicider : noyade, poison ou arme à feu ? Ce sont les livres les plus déprimants que j’aie lus depuis longtemps. Et dieu sait que je ne suis pas favorable à la pseudo littérature feed good.Certes, elle sait naviguer avec une facilité déconcertante dans les zones toxiques peuplées de gens qui relèvent de la psychiatrie. Un petit tour dans sa biographie nous apprend qu’elle s’est remariée en 2009 avec Charlie Gross, un chercheur en neurosciences qui décède en avril 2019. On comprend d’où vient la matière de son dernier roman, écrit et publié en 2019, qui se situe dans un institut de recherches neurologiques…Mon conseil, si vous avez des états d’âme, une tendance à la déprime, évitez de lire Joyce Carol Oates !Elle a été honorée en 2020 par la fondation Cino Del Duca pour l' »humanisme » de son œuvre. Ma question : quelle est la définition de l' »humanisme »?
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