Nous avons demandé la réouverture des librairies en novembre dernier.
En tant que lectrice, j’étais également scandalisée par l’absurdité et l’injustice des mesures imposées par la technocratie qui nous gouverne.
Mais comme romancière, je vis au jour le jour un ostracisme que vous n’imaginez sans doute pas. Le business éditorial est une énorme machine capitaliste qui produit des auteurs bankables (souvent bons, parfois géniaux, mais quelquefois nuls, car surgis d’un entre soi, très répandu dans le milieu de l’édition et de la chaîne du livre).
J’ai choisi une autre voie, celle de la micro entreprise.
Il se trouve que j’ai commis une série* qui a trouvé son lectorat et qui a ses fans, et qui, sans aucun moyen de diffusion, se maintient cahin-caha dans le top des ventes sur les plateformes numériques, format papier ou e-book. Les libraires, croulant sous les envois en « office » des grands éditeurs, se contentent de me transmettre avec condescendance des commandes de lecteurs qui apprécient mes livres.
Vous comprendrez que ce type de message est un moyen de faire connaître mes romans, à la fois populaires et littéraires, peuplée de personnages anticonformistes, plutôt réjouissants dans une période qui nous soumet à un ordre sanitaire moralement malsain.
Je vous souhaite une bonne (meilleure) année 2021, égayée peut-être pas la lecture des « Polycarpe »…
Amicalement
1 comment
Comments are closed.